Des pubs du Superbowl 2015 célèbrent le retour du père
Chaque année aux Etats-Unis, la finale du Superbowl est l’occasion de découvrir de nouvelles publicités et de prouver que la télévision reste un média incontournable pour les marques à la recherche de très fortes audiences.
Le sport, qui offre un spectacle en temps réel, est donc le meilleur atout pour les annonceurs prêts à payer des secondes d’attention à prix d’or. Une aubaine pour la chaîne NBC a engrangé cette année une moyenne de 4,5 millions de $ par sport de 30 secondes . Et lorsque l’on sait que le Superbowl propose quatre plages publicitaires et qu’une cinquantaine de spots ont été diffusés, on se dit que rien n’est trop cher pour toucher les quelque 111,5 millions de téléspectateurs américains qui étaient rivés le 1er février devant leurs écrans.
Les perles de 2015
Une telle débauche de moyens explique que l’on fasse appel à des stars de la télévision telles que Walter White, le héro de Breaking Bad, ou à Kim Kardashian ou que l’on s’offre de court-métrages dignes de longs (Coca Cola, Mophie, Pepsi, Turbo Tax, etc..). Bref, rien de nouveau…
Pourtant ce qui m’a surprise cette année, c’est la place du père dans certains de ces spots. Jusqu’à présent les femmes ont toujours été utilisées par les publicitaires comme les meilleurs vecteurs pour diffuser un message. Efficaces, maternelles, organisatrices, elles étaient le pilier de la société de consommation.
Leur émancipation professionnelle comme la critique contre toute forme de sexisme ont peu à peu changé le rôle de la femme dans la publicité. Certes, elle continue à être utilisée comme objet de tous les fantasmes mais la ménagère accro à la propreté à cédé le pas aux hommes. Désormais, les pères font aussi la lessive, la cuisine et s’occupent des enfants dans les spots. Et certaines du Superbowl 2015 nous ont montré que la place du père peut être exploitée de manière plus subtile. Comme le dit la pub de Toyota : Being a Dad, is more than being a father ». Le père prend la place du confident, de l’ami. La société change, la pub aussi !